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Plantation
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Floraison
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Récolte
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S'il se plaît, Montia sibirica – syn. Claytonia sibirica – s'installe vite, couvrant le sol de petites feuilles charnues, lancéolées, vert brillant, caduques ou semi-persistantes, voire persistantes. Cette vivace – parfois annuelle ou bisannuelle – de la famille des Portulacacées mesure 10 à 20 cm de haut, sur 20 à 25 cm de large.
D'avril à août, parfois jusqu'en octobre, les fleurs rose mauve pâle striées légèrement de violine, à cinq pétales et cœur vert et jaune, s'épanouissent. Elles ne mesurent pas plus de 15 à 20 mm, mais se rattrapent par leur abondance. Elles sont groupées en racèmes terminaux, sur de courtes hampes latérales.
Bien rustique – elle est originaire de Sibérie et de l'Alaska –, cette plante n'est guère difficile : mi-ombre ou ombre, sol ordinaire, voilà ce qu'elle demande. C'est un couvre-sol vigoureux à utiliser au pied des arbres et en bordure de massifs d'ombre. Si Montia sibirica préfère un sol frais, il supporte la concurrence des racines et les sols secs, sous des conifères par exemple. Il se multiplie naturellement, très vite, en se ressemant.
La floraison donne l'impression d'être remontante, car après un temps fort en mai-juin, de nouvelles fleurs apparaissent de manière sporadique, de la fin de l'été jusqu'aux gelées. Souvent, ce sont des plantes issues de semis de l'automne précédent qui s'épanouissent alors. Les pieds deviennent si nombreux qu'il est difficile de savoir s'ils étaient là quelques mois plus tôt !
Si vous souhaitez cultiver Montia sibirica en pot ou en jardinière, associez-le à des fougères persistantes.
Les petites feuilles sont comestibles, avec une saveur et une texture ressemblant à celles des pourpiers… ou de la claytone de Cuba, sa proche cousine. Elles peuvent se consommer en salade, ajoutées aux feuilles d'un mesclun. N'hésitez pas en décorer des plats : elles font beaucoup d'effet sur des œufs mimosas.
Plantez Montia sibirica à l'ombre ou à mi-ombre, en tout sol humifère, plutôt frais.
La plante supporte bien la sécheresse lorsqu'elle est installée mais en sol sec, Montia sibirica a tendance à entrer en dormance en été, pour réapparaître en septembre, et même refleurir. C'est en sol frais, lourd et argileux qu'il se propage le mieux, jusqu'à devenir envahissant.
Vous pouvez aussi l'utiliser en couvre-sol au pied d'un arbuste, comme un hortensia.
Si vous cultivez Montia sibirica en pot, placez ce dernier à mi-ombre ou à l'ombre. Un pot de 20 cm de diamètre convient pour un pied, et un pot de 30 cm pour trois pieds.
Au printemps, de février à mai ou à l'automne, de septembre à novembre.
En pot, bien drainé, optez pour un terreau de feuilles. Après la plantation et l'arrosage, paillez.
En pleine terre :
Conseil : installez au minimum 3 plants. Distancez chaque pied de Montia sibirica de 30 à 35 cm.
Ne lésinez pas sur l'arrosage pendant les semaines qui suivent la plantation de Montia sibirica. Ensuite, laissez les plantes vivre à leur guise.
Coupez les parties sèches après floraison… si vous n'avez que trois pieds ! Cela serait trop fastidieux sur une grande surface de couvre-sol.
Pour la culture en pot, ne laissez jamais d'eau stagner dans la soucoupe, mais arrosez avant que la terre ne sèche. Surfacez avec du compost au printemps et à l'automne, et paillez.
Voici une plante sans soucis : ni maladies, ni nuisibles, ni parasites ne semblent s’y intéresser…
Si vous souhaitez consommer quelques feuilles, cueillez-les dès qu’elles atteignent leur taille adulte, à partir de mai.
Consommez les feuilles de Montia sibirica le plus vite possible, dans la journée de cueillette.
En fin d’hiver apparaissent les premiers semis spontanés. D’autres se manifestent en avril.
Il est très facile de transplanter Montia sibirica car le système racinaire est très superficiel. Un outil n’est même pas nécessaire pour les sortir si la terre est légère.
Montia sibirica, originaire de Sibérie et de l'Alaska, a été introduit au Royaume-Uni au XVIIe siècle où il s'est vite répandu, et fait toujours partie de presque tous les jardins. En France, injustement méconnu, il n'est planté que par des jardiniers « pointus ». Pourtant beaucoup de pépiniéristes collectionneurs le proposent.
Montia sibirica s'appelle dorénavant Claytonia sibirica. C'est donc un proche cousin de Claytonia perfoliata, la claytone de Cuba, cette exquise salade grassouillette fort prisée des grands chefs et des amateurs de légumes rares ou oubliés.
Les claytones ont été nommées ainsi en l'honneur de John Clayton (1685 1773), un botaniste britannique émigré aux États-Unis. Il récoltait des plantes en Virginie, et les transmettait à Laurentius Theodorus Gronovius. Ce correspondant était un naturaliste néerlandais d'origine allemande, ami avec Carl von Linné. Ce dernier a dédié en 1753 le genre Claytonia à John Clayton.
Bon à savoir : Carl von Linné (1707-1778) est un naturaliste suédois à qui l'on doit les bases du système moderne de la nomenclature binominale. Il a répertorié, nommé et classé de manière systématique l'essentiel des espèces vivantes connues à son époque, en s'appuyant sur ses propres observations comme sur celles de son réseau de correspondants. La hiérarchisation des classifications en classe, genre, ordre, espèce et variété est toujours celle que nous utilisons.
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