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Plantation
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Floraison
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Taille
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Wendy Cutler/CC BY 2.0/Flickr
Pensez à laisser suffisamment d'espace autour des espèces asiatiques afin que les branches puissent se déployer à leur aise. Les espèces américaines au port plus arbustif et moins exigeantes en eau, apprécient de pousser au sein d'une haie ou parmi d'autres arbustes.
Choisissez un emplacement mi-ombragé avec seulement quelques heures de soleil direct ou sous une ombre tachetée. Une lisière de forêt, une rocaille ou un massif ombragé par un arbre ou un petit jardin mi-ombragé lui conviennent bien surtout que la croissance est en général assez lente. Le coin doit-être assez chaud, abrité des vents froids car les jeunes sujets sont assez sensibles au gel.
Les espèces asiatiques forment souvent plusieurs troncs lorsque la lumière est suffisante. Les espèces américaines tolèrent davantage les emplacements chauds (35 °C en été) et le soleil que les espèces asiatiques et sont plus exigeantes au niveau du drainage. Plantez sur butte au besoin si les étés sont humides et pensez qu'un manque de chaleur affecte l'aoûtement et nuit à la résistance au froid.
La terre de bruyère convient bien à cet arbre qui demande un sol acide ou neutre, humifère mais assez pauvre et frais notamment chez les essences asiatiques. Le Stewartia peut s'adapter aux sols argileux si vous ajoutez du compost à la plantation. évitez absolument les sols détrempés comme avec les autres plantes de terre de bruyère.
Au printemps, en mars-avril de préférence.
Choisissez un petit plant car le Stewartia est assez sensible aux transplantations. Creusez une fosse de 3 fois le diamètre de la motte. Apportez du compost et de la terre de bruyère si votre sol manque d'humus.
Attention à ne pas trop déranger les racines, ni enterrer la motte car l'enracinement doit rester assez superficiel.
Arrosez copieusement et paillez avec des feuilles mortes, des écorces ou aiguilles de pin.
Wendy Cutler/CC BY 2.0/Flickr
Continuez à arroser le plant pendant l'hiver s'il ne pleut pas suffisamment.
Maintenez un sol frais chez les espèces asiatiques. En cas de sécheresse prolongée, veillez à espacer les arrosages (copieux) pour obliger les racines à pousser en profondeur.
Pour les espèces américaines, il devient inutile d'arroser un plant bien installé.
En hiver, protégez le jeune plant par un voile d'hivernage.
Apportez du fumier de vache ou compost au pied à l'automne en sol sableux, sinon renouvelez le paillis d'aiguilles de pins chaque année pour maintenir l'acidité et améliorer la structure du sol.
Désherbez autour du plant pour éviter la concurrence des mauvaises herbes.
Il n'est pas nécessaire de tailler les espèces asiatiques, cependant la taille permet de leur conserver un port plus compact et de dégager le tronc pour mieux profiter de l'écorce.
Chez les espèces américaines, la plante développe plusieurs troncs qu'il est important de conserver car les troncs principaux meurent au bout de 10-15 ans. Vous supprimerez les troncs âgés pour stimuler la pousse des troncs secondaires.
Après la floraison, environ tous les 3 ans.
Appliquez une taille légère pour diminuer la longueur des pousses, ôtez le bois mort, dégager le tronc des essences asiatiques.
évitez de tailler les troncs secondaires des espèces américaines au risque de conduire à la mort du plant entier. ôtez seulement les tiges dépérissantes.
Aucun parasite ni aucune maladie sérieuse n'affectent les Stewartia mis à part le risque de pourriture racinaire. Cependant, des gelées printanières tardives empêchent quelquefois la floraison.
Le feuillage a tendance à se chloroser (jaunir) en sol trop alcalin et à se nécroser en cas de sévères sécheresses.
Wendy Cutler/CC BY 2.0/Flickr
Le marcottage est plus facile à réaliser que le bouturage ou le semis. Dans l'ensemble, le Stewartia est assez difficile à multiplier, ce qui explique qu'il soit rare en pépinière et coûteux à l'achat.
Il semble que les espèces S. pseudocamellia, S. monadelpha et S. sinensis soient les plus faciles à semer. Les 2 premières présentent parfois des semis spontanés à leur pied mais la transplantation en pot est souvent un échec. La plante serait assez sensible à la qualité du substrat et à l'arrosage.
En septembre lorsque la capsule vire au brun, il est temps de récolter les graines car une exposition des graines supérieure à 48 h paraît nuire à leur fertilité. Une chaleur trop importante après la fécondation affecte également la formation des graines.
Vous pouvez essayer de semer de suite ou attendre avril-mai après avoir stratifié les graines.
Placez les graines dans du sable et posez une cloche par dessus ou placez sous châssis.
Deux procédés sont possibles pour exécuter le semis.
1- Semez les graines fraîches dans des pots de 1 l remplis d'un mélange de :
ou bien dans des couches superposées où alternent de la terre drainante et de fines écorces ou aiguilles de pin, à l'extérieur, et patientez 2 à 5 ans. Le semis en couche permet « d'oublier la culture », laisser faire la nature et évite les repiquages mal vécus mais les souris en font parfois leur repas.
2- Procédez à une stratification chaude de 3 mois en septembre-octobre puis une stratification froide de 3 mois également de façon à exécuter le semis sous châssis en avril-mai. La germination débute au bout de 5 mois mais peut demander 4 ans !
Pour les espèces asiatiques, maintenez le substrat constamment frais et augmentez l'arrosage en conséquence lorsque les premières plantules pointent.
Pour les espèces américaines, des conditions assez sèches sont nécessaires, d'ailleurs les plantules apprécient peu d'avoir leur feuillage et les jeunes pousses mouillés. Arrosez plutôt par le fond du pot dès que les jeunes racines sont assez développées. Certains pépiniéristes utilisent des pots sans fond avec un mélange très drainant pour arroser par submersion.
Fertilisez peu, avec un engrais foliaire très dilué 1 à 2 fois par mois.
Rempotez seulement après 1 an de croissance si possible un peu avant le printemps pour ne pas stresser les plantules et compromettre leur reprise.
Acclimatez progressivement les jeunes plants rempotés aux conditions du jardin : exposez-les davantage à la lumière dans un endroit frais et bien ventilé et arrosez moins régulièrement.
à la fin juin ou en juillet-août pour des boutures semi-aoûtées.
Réalisez des boutures de tiges herbacées (meilleure réussite) ou semi-aoutées.
Les boutures de bois tendre faites au printemps s'enracinent assez facilement mais il arrive fréquemment d'observer une perte de 50 % après le passage de l'hiver. L'espèce rostrata et ses hybrides sont les plus faciles à bouturer.
Choisissez si possible une plante-mère relativement jeune, âgée de 1 an et demi, et prélevez sur des pousses verticales ou des branches horizontales vigoureuses des rameaux de 10 cm.
Trempez leur base entaillée dans de l'hormone d'enracinement AIB (acide beta-indole butyrique) à faible concentration (2 000 ppm).
Piquez les boutures dans un mélange :
Fertilisez 1 à 2 fois par mois avec un engrais foliaire très dilué.
Vers le début du mois d'août, après avoir contrôlé que la bouture présente plus de 3 racines ramifiées, rempotez-la dans le même substrat que pour le semis. Les autres boutures ne seront pas dérangées avant le printemps suivant.
Placez les plants rempotés sous une toile d'ombrage 70 % en pot ou en couche en situation fraîche et bien ventilée jusqu'aux premières gelées.
Hivernez les jeunes plants à l'abri du gel en veillant à la ventilation et en réduisant pas mal l'arrosage.
Vers la fin février, exposez les plants à davantage de lumière et de chaleur pour les amener à débourrer.
Conservez les plants à l'abri du gel au moins pendant 3 ans.
En septembre.
Réalisez un marcottage par couchage en choisissant une branche jeune et souple de la base du plant. Enterrez une portion de branche à 10 cm de profondeur et redressez la dernière partie du rameau sur au moins 20 cm de longueur.
Blessez légèrement la partie enterrée et entourez la zone de tourbe avant de l'enterrer.
La séparation de la marcotte exige généralement 2 ans.
Les espèces américaines sont considérées comme vulnérables ou en voie de disparition notamment dans l'état de Géorgie qui a été victime d'une sévère sécheresse. Les populations souffrent aussi de consanguinité. En Chine, il est probable que les populations soient aussi en danger face à la dégradation de l'habitat due à l'agriculture, la déforestation et l'exploitation minière.
En consommant les capsules, la mésange (Poecile atricapillus) ou la sitelle (Sitta carolinensis) participent à la dissémination des graines de Stewartia aux états-Unis
Stewartia pseudocamellia pousse au Japon entre 175 et 1 450 m d'altitude, dans des forêts touffues mixtes en mélange avec divers érables, Clethra barbinervis, Enkianthus campanulatus, les chênes Quercus acuta, Q. serrata et le pin Pinus densiflora. En Corée du Sud, Stewartia koreana côtoie aussi divers érables ainsi que des viornes (Viburnum), Aralia elata et l'hortensia Hydrangea serrata. étant donné leur variabilité, la distinction entre ses 2 espèces ou formes est parfois contestée d'où l'idée de désigner l'essence coréenne sous le nom de S. pseudocamellia Koreana Group.
L'un des plus vieux spécimens cultivé de Stewartia pseudocamellia, âgé de 90 ans, se trouve à l'Arnold Arboretum de l'université de Harvard (Boston). Il est un descendant direct des collections coréennes rapportées par Ernest Wilson en 1918. Ceci atteste de l'excellente rusticité de l'espèce.
Le genre est évoqué pour la première fois en Virginie par le révérend John Clayton en 1687. La première description de cet espèce faite par John Mitchell parvient en Angleterre depuis la Virginie en 1741. Le naturaliste Mark Catesby sème des graines de S. malacodendron en 1737 au Fulham Garden à Londres qui fleuriront en 1742. C'est alors que John Stuart qui participe à la fondation du jardin de Kew, bénéficie de quelques plants. La première floraison s'annonce à Kew en 1766 comme l'écrit Peter Collinson à son confrère américain John Bartram.
Carl von Linné acquiert des spécimens séchés et décide en 1753 d'honorer la mémoire de John Stuart (1713-1792), 3e comte de Bute et premier ministre anglais en lui donnant son nom. Ce botaniste émérite travaille sur la flore britannique et publie Botanical Tables Containing the Families of British Plants en 1785. Mais une erreur de transcription conduit Linné à attribuer le nom de Stewartia au lieu de Stuartia. On remédie à l'erreur au xixe mais le Code de la nomenclature moderne valide finalement le nom d'origine.
Pseudocamellia signifie en latin « qui ressemble au camélia » tandis que sinensis veut dire « chinois », malacodendron vient du grec malakos, mou et dendron, arbre. Antonio Jose Cavanilles (1745-1804 ) s'intéressant à la famille des Théacées, sépare le nom de Stewartia malacodendron en 2 genres Stewartia et Malacodendron pour différencier le premier à style unique (peut-être 5 réunis en 1 seul) du second doté de 5 styles. La classification moderne a finalement validé la décision de Linné qui les avait réunis sous le même genre.
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