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Plantation
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Comme le précise le x qui précède son nom, x Fatshedera est un arbuste grimpant hybride, d'origine horticole. Il est issu du croisement entre les genres Fatsia (faux-aralia) et Hedera (lierre), il fait comme eux partie de la famille des Araliacées. Il est communément appelé fatshedera.
Offrant un beau feuillage persistant, vert brillant et découpé, comme ses deux parents, il est décoratif toute l'année. En climat froid (montagnard et continental), il nécessite d'être planté en pot, car sa rusticité est modérée. Il est toutefois plus rustique et robuste que le Fatsia grâce à son autre parent, le lierre, supportant des températures pouvant descendre sous les -10 °C pendant de courtes périodes.
L'aralia-lierre, ou faux lierre x Fatshedera lizei, est la seule espèce de ce genre. On le cultive en pleine terre, en pot sur le balcon ou la terrasse ou comme plante d'intérieur, de serre froide et de véranda. Dans de bonnes conditions de culture, il peut dépasser 2 m de hauteur pour 3 m d'étalement. Heureusement pour les espaces réduits, il prend un port érigé et grimpant comme le lierre si on tuteure ses tiges fines et garde des dimensions plus modestes en pot. Naturellement peu touffu, il est parfois vendu en groupe de plusieurs sujets pour obtenir une potée plus compacte.
Ses feuilles alternes et épaisses, d'une vingtaine de centimètres de diamètre, sont réparties sur toute la longueur des tiges, accrochées par un long pétiole. Elles sont palmées et forment 5 ou 7 lobes effilés, évoquant en version légèrement réduite celles du Fatsia japonica.
Le fatshedera fleurit en automne produisant de nombreuses fleurettes blanc crème lavé de vert, réunies en panicules terminales arrondies.
Bon à savoir : il fleurit rarement en culture.
KENPEI/CC BY-SA 3.0/Wikimedia
Installez-le au soleil ou à mi-ombre. Attention, les variétés panachées ont besoin de plus de lumière que l'espèce type, mais sans rayons directs sous peine de feuilles grillées. Exposées trop à l'ombre, les panachures ont tendance à verdir.
Épargnez-lui les courants d'air froids qui peuvent abîmer le feuillage. Palissez-le contre un mur ou une palissade pour gagner quelques degrés en limite de rusticité.
Offrez-lui un sol riche, humifère, frais, mais bien drainé pour augmenter sa résistance au froid en hiver.
En région froide, installez-le en pot à hiverner à l'abri du gel pendant toute la mauvaise saison.
Le printemps est la saison idéale pour le planter au jardin, en pleine terre.
En climat doux, il est possible, voire préférable, de l'installer en début d'automne, car son enracinement bénéficie alors des pluies de saison.
Offrez-lui un espace vital d'au moins 1,50 à 2 m de diamètre. Prévoyez un support sur lequel le palisser (mur, barrière, palissade, tuteur en échelle).
Désherbez et ameublissez soigneusement le sol. Le trou doit faire au minimum deux à trois fois le volume de la motte.
Ajoutez des graviers ou du sable grossier si la terre est argileuse et compacte. Améliorez la fertilité avec du compost bien décomposé ou du terreau de feuilles.
Hydratez la motte dans un seau d'eau pendant une dizaine de minutes. Positionnez-la dans le trou de plantation. Comblez avec la terre amendée et tassez légèrement avec le pied pour éviter les poches d'air.
Terminez la plantation par un arrosage copieux et la pose d'un paillis minéral ou organique pour limiter la concurrence des mauvaises herbes et la fréquence des arrosages.
Pour assurer la reprise, arrosez régulièrement les premières semaines suivant la plantation, surtout si la saison printanière (ou automnale) est sèche. Poursuivez les arrosages copieux et réguliers tout l'été et ajustez la couche de paillage.
Une fois installé, le fatshedera supporte bien de courtes périodes de sécheresse. Lorsqu'il fait chaud (températures supérieures à 25 °C), douchez régulièrement son feuillage.
Palissez régulièrement les jeunes tiges souples sur leur support. Elles ne s'accrochent pas seules comme le lierre.
Un paillage régulier suffit à entretenir la fertilité du sol. Si vous ne paillez pas, améliorez la terre en automne avec un compost bien décomposé.
Maintenez le substrat frais pendant toute la période de végétation (du printemps jusqu'en début d'automne).
Dans la maison ou la véranda, la potée nécessite des apports d'eau plus réguliers et copieux que celle qui reste à l'extérieur. Adaptez les arrosages à la température, la motte ne doit jamais sécher. Si l'atmosphère est sèche, vaporisez l'arbuste une fois par semaine et placez le pot sur un plateau de billes d'argile pour augmenter l'hygrométrie. Réduisez les arrosages pendant l'automne et l'hiver. Laissez sécher la surface du terreau sur 1 à 2 cm entre deux arrosages.
Apportez un engrais à décomposition lente au début du printemps si vous ne l'avez pas rempoté. Complétez par un arrosage bimensuel avec un engrais universel de mai à fin août.
Rentrez la potée à l'intérieur dès que les températures nocturnes approchent plusieurs jours d'affilée 0 °C. La potée hivernée à l'intérieur préfère une température fraîche pendant sa période de repos végétatif (entre 5 et 15 °C). Les variétés panachées apprécient une température plus élevée entre 15 et 18 °C.
Sortez la potée au printemps lorsque les gelées ne sont plus à craindre. Placez à exposition tamisée pour éviter les brûlures du soleil.
Conseil : l'arbuste est plus fragile en pot qu'en pleine terre, car ses racines sont plus exposées au froid. Vous pouvez le laisser dehors si les températures restent faiblement négatives. Emmaillotez alors la potée avec plusieurs couches de voile d'hivernage, et si un gel plus fort est annoncé, protégez la ramure également.
Rempotez tous les 2 ou 3 ans, selon le développement et la taille du pot, dans un substrat constitué à parts égales de terre franche et de terreau. Facilitez le tuteurage en employant un bâton moussu. N'oubliez pas de surfacer entre deux rempotages.
L'arbuste a tendance à se dégarnir du pied en grandissant. Conservez-lui un port touffu en pinçant régulièrement ses tiges pour l'inciter à se ramifier.
Une taille plus drastique peut se pratiquer en fin d'hiver, avant la reprise de la végétation pour les sujets en pot comme en pleine terre.
Le fatshedera cultivé à l'intérieur peut être parasité par des cochenilles, des aleurodes et des araignées rouges surtout si l'atmosphère est sèche.
À l'extérieur comme à l'intérieur, l'arbuste abrite quelquefois des colonies de pucerons.
La méthode la plus facile pour multiplier l'arbuste est le bouturage des tiges au printemps et en été, pendant la période végétative :
Le bouturage dans l'eau permet d'obtenir également de bons résultats.
Le marcottage aérien est possible pendant la même période, mais à réserver aux jardiniers connaisseurs ou curieux.
Sachez repérer les signes de souffrance de votre fatshedera pour adapter les soins et éviter les traitements inadéquats.
Le nom générique Fatshedera est né de la fusion des noms génériques des deux parents : le Fatsia japonica et l'Hedera helix 'Hibernica' (lierre d'Irlande).
Ce croisement naturel a été découvert en 1912 dans une de leurs serres par les frères Lizé, deux horticulteurs nantais. Le nom spécifique est un hommage rendu à ces deux pépiniéristes.
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