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Les tordeuses sont de petites chenilles provenant d’œufs pondus par diverses espèces de petits papillons appartenant à plusieurs familles de lépidoptères notamment les torticidées mais aussi les gelechiidées.
Ces papillons ainsi que leurs chenilles sont de formes et couleurs variables mais en général de petites tailles (15 à 20 mm environ) visibles à l’œil nu.
De ces espèces nombreuses, certaines sont spécifiques d'une espèce de plantes (tordeuse du rosier). Une même plante peut être attaquée par plusieurs tordeuses (comme les arbres fruitiers, les pins, les œillets…). D'autres tordeuses (comme la tordeuse orientale du pêcher ou la tordeuse européenne) peuvent parasiter de multiples espèces végétales. Tous les types de jardin peuvent être la cible de la chenille tordeuse : jardin potager, verger ou jardin d'ornement.
Les femelles pondent au printemps et jusqu'à l'automne leurs œufs sur la face inférieure des feuilles des espèces végétales convoitées. Ces œufs se transforment plus ou moins rapidement, selon les espèces et la température, en chenilles qui enroulent sur elles-mêmes les feuilles grâce à des fils de soie. Cachées à l'intérieur de ces « tuyaux » de feuille, elles en dévorent le parenchyme. Certaines espèces s'attaquent aussi aux bourgeons floraux comme les tordeuses des rosiers, ou aux jeunes pousses comme la tordeuse orientale du pêcher. Enfin, elles peuvent aussi s'attaquer aux fruits (pêches, pommes, quelques variétés de poires et d'abricots) que l'on constate « piqués ».
Voici comment lutter contre les chenilles tordeuses.
Au verger, la plus connue est la tordeuse orientale du pêcher (Cydia ou Grapholita molesta) qui peut parasiter divers arbres fruitiers à pépins ou à noyaux, notamment pêchers, abricotiers, pommiers, cognassiers, quelques variétés de poiriers et pruniers… Elle s'attaque également aux jeunes pousses et aux fruits. Par contre, Pandemis cerasana, la tordeuse des arbres fruitiers (pommiers, poiriers), ou Acleris variegana la petite tordeuse des fruitiers, ne s'attaquent qu'aux feuilles.
Une autre tordeuse répandue s'attaque aux arbres fruitiers (cerisiers) mais aussi à divers arbustes d'ornement. C'est la tordeuse européenne (Archips rosana).
Quant à la tordeuse de la pelure (Capua), sa chenille est très mobile. Elle s'attaque aux pommiers, poiriers, pruniers, abricotiers, cerisiers mais aussi aux groseilliers.
La tordeuse des rosiers est assez commune. Elle n'est pas la seule à apprécier les feuilles et boutons de rosiers.
On peut citer également :
La tordeuse des petits pois (cydia ou lasperesia nigricana) dans la moitié nord de la France, la tordeuse des crucifères ou piéride des choux (divers choux, radis, roquette…) (selania leplastriana) essentiellement dans le sud de la France, les tordeuses de la vigne (eudemis,cochylis) papillons nocturnes, etc.
Les vignes subissent principalement des attaques des tordeuses de la grappe (l’eudemis de la vigne surtout ainsi que la cochylis de la vigne, petits papillons nocturnes donnant des chenilles de 1 cm environ). Elles ont 2 générations par an, la première se nourrissant des boutons floraux et la seconde faisant pourrir les raisins.
Note : on cite souvent la tordeuse à bandes obliques qui est capable de s'attaquer à une trentaine d'espèces végétales très diverses. Mais pour l'instant, elle se cantonne à l'Amérique du Nord et semble absente en Europe.
Dans la tordeuse du pêcher, qui parasite fréquemment de nombreux fruitiers de la famille des rosacées, on peut apercevoir le papillon voler en fin de journée dès le printemps.
Habituellement, il se produit quatre générations par an avec l'apparition de diapause (multiplication asexuée) à partir de la troisième génération qui accélère la multiplication. Cette accélération entraîne une intensification des vols de papillons qui se chevauchent.
À noter : selon les espèces de tordeuses, les papillons peuvent être diurnes ou nocturnes et il peut n'y avoir que 3 ou 2 cycles annuels.
Vous identifierez les tordeuses par 3 symptômes concomitants :
Au début des attaques et lorsqu'elles ne sont pas massives, vous pouvez tenter de les enrayer en supprimant manuellement les feuilles, les jeunes rameaux, les boutons floraux ou les fruits atteints. Brûlez-les ensuite.
Si les chenilles deviennent envahissantes, vous pouvez choisir entre plusieurs moyens de lutte.
Rappels : depuis 2011, l'usage des roténones est interdit en France. D'autres insecticides naturels comme les extraits de pyrèthre sont actifs également sur les insectes pollinisateurs.
Une nouvelle approche des traitements par les arboriculteurs professionnels est l'emploi de traitements dits biotechniques destinés tout au moins à diminuer fortement la population de papillons avant un traitement complémentaire pour les éradiquer.
Utilisés en dernier recours en arboriculture, les traitements à base de pesticides détruisent aussi les insectes auxiliaires utiles tels que les butineurs. De plus, ils sont souvent rémanents (leur action persiste dans le temps). C'est pourquoi il faut éviter leur usage.
Ils sont nombreux, souvent dérivés des pyrèthrines, et il faut faire 2 pulvérisations consécutives à au moins ½ heure d’intervalle pour laisser le temps aux chenilles de sortir de leurs abris où elles se trouvent hors d'atteinte.
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